Noailles, François de

Dizionario di eretici, dissidenti e inquisitori nel mondo mediterraneo
Edizioni CLORI | Firenze | ISBN 978-8894241600 | DOI 10.5281/zenodo.1309444


François de Noailles (1519-1585) a été un diplomate et évêque français.

Biographie

Généalogie

François de Noailles naquit le 2 juillet 1519 au château de Noaillac à Penne-d'Agenais dans l'actuel Lot-et-Garonne au sein d'une noble et antique famille. Fils de Louis, seigneur de Noailles et de Catherine de Pierre-Buffière, fille du seigneur de Châteauneuf, il eut 18 frères et sœurs dont Antoine de Noailles, gouverneur, maire de Bordeaux, lieutenant général de Guyenne et ambassadeur à Londres, et Gilles de Noailles, abbé de L'Isle qui fut également ambassadeur à Constantinople et qui lui succéda dans son évêché de Dax.

Un homme d’État

Après avoir reçu une excellente éducation, et s'étant déjà fait remarqué par de remarquables aptitudes, il parut très tôt à la Cour d’Henri II qui en fit un de ses aumôniers et l’envoya en 1553 en Angleterre complimenter la reine Marie Tudor sur la défaite de quelques rebelles.
Le 26 septembre 1554, ce fut avec le prétexte de la féliciter « sur la réunion de ses Etats dans le sein de l’Église catholique », qu’il y retourna, mais sa mission première était de profiter des ouvertures de paix qui avaient été auparavant ménagées par son frère Antoine afin de savoir si la souveraine anglaise accepterait d’être la médiatrice dans la querelle qui opposait la France à la maison d’Autriche.
Le 5 février 1556, il contribua ainsi à la signature du traité de Vaucelles entre l'empereur espagnol Charles Quint et le roi de France Henri II, avant de succéder à son frère Antoine à la charge d'ambassadeur à Londres.
Il fut toutefois remplacé dans un premier temps par son autre frère Gilles car le roi le manda à Rome afin d'annoncer au pape Paul IV la nouvelle de la trêve. Au cours de cette importante mission, outre l'acquisition de l'évêché de Dax, il prononça devant le Saint-Père un discours que Brantôme qualifiait de « modèle de la plus parfaite politique »1.
Par ailleurs, grâce à son sens de l'observation et à son intelligence, il découvrit, pendant son séjour en Italie, les menées secrètes des Espagnols et des Caraffes qui s'activaient pour rallumer la guerre. Enfin, il détourna la même année, le Sultan d'une entreprise contre Malte « tant pour le respect de la ruyne que ce serait à la chrestienté, que pour celle particulière d'une infinité de gentilshommes qui y sont »2.
De retour en Angleterre où il prit possession de son poste, le « protonotaire de Noailles » comme il était alors appelé, exerça encore une fois son œil affûté à la Cour de la reine Élisabeth, « Il port[a] ses vues de tous côtés, rien ne lui échapp[a], aussi instruit des desseins et des forces de cette nation que s'il eût été appelé au Conseil de la Reine et qu'il eût eu part au gouvernement »3 et s'appliqua à percer les secrets de la couronne anglaise. Cependant, malgré ses nombreuses mises en garde, il ne put empêcher Philippe II d'Espagne de décider Marie Tudor à prendre les armes contre la France et à mettre le siège devant St Quentin où fut fait prisonnier le connétable de Montmorency. Rappelé par Henri II, il débarqua à Calais où il examina minutieusement les fortifications de cette place forte détenue par les Anglais depuis plus de deux cents dix ans. Il révéla à son roi les points faibles de cette ville dite imprenable et qui faisait dire aux Anglais qu’ils possédaient les « clés de la France pendues à leur ceinture » si bien que le roi se décida « contre le conseil de tous ses capitaines » à faire assiéger Calais et le duc de Guise s’en empara le 1er janvier 1558. Le rôle de François de Noailles dans cette entreprise qui redonna un peu d'orgueil à la France, ne fut pas mis en valeur par les différents historiens qui relatèrent la prise de Calais. Il est en effet très rare de trouver son nom mentionné dans les différents récits de ce siège. Néanmoins, nous avons pu découvrir au cours de nos recherches, qu'un certain nombre de sources fiables attestent de l'importance de ce personnage dans les préparatifs de l'attaque ainsi que dans le choix du moment opportun pour lancer l'action. La discrétion judicieuse, qui doit faire partie du bagage d'un ambassadeur fut-elle si bien menée par l'évêque de Dax au point qu'il a fallu plusieurs siècles pour se rendre compte de son rôle dans cet événement ?
Ce qui est certain, c'est que la réputation et le prestige de François de Noailles étaient bien connus de ses contemporains. Ainsi, en septembre 1557, il succéda à l'évêque de Lodève à la charge d'ambassadeur de France à Venise, poste qui était alors très convoité par les diplomates (il avait déjà été nommé dès le 7 juin 1552 surintendant des finances en Italie avec l’autorité de faire faire les revues et le paiement des troupes qui étaient dans le Ferrarais, le Mirandole et la Toscane). En effet, à l'époque, la cité ducale était un point stratégique pour toute politique étrangère car elle faisait office de lien entre l'Occident et l'Orient. Le protonotaire de Noailles se fit remarquer dès son arrivée, étant impliqué dans la fameuse « querelle de préséance » qui faisait rage depuis l'ouverture du Concile de Trente car les ambassadeurs espagnols revendiquaient une place de premier rang (et en particulier devant les ambassadeurs français) lors des cérémonies officielles. François de Noailles, représentant « du premier roi de la chrétienté », présenta alors une harangue devant le Sénat de Venise si exceptionnelle qu'à la surprise générale, il reçut la première place lors de la prochaine fête de Notre-Dame, le 2 juillet 1558. Il insista tellement auprès du Sénat de Venise, rappelant qu'il était absolument obligé d'assister à toutes les fêtes publiques et qu'un décret publique devait même être publié pour montrer à tous le droit qui appartenait à son roi que le Sénat céda face aux arguments imparables du prélat français. Cependant, cette issue contrecarrant les plans de l'ambassadeur espagnol don Vargas, celui-ci s'empressa de se plaindre auprès du Sénat, menaçant et tentant de prouver par une nouvelle et ultime harangue que la préséance et le premier rang appartenait à son roi qui était plus puissant et plus riche que le roi de France. A quoi le Doge Prioli répondit qu'il ne souhaitait examiner les forces et les richesses ni du roi très chrétien ni du roi très catholique et qu'il avait été trouvé dans les Archives de la République que les ambassadeurs français avaient toujours eu la préséance et le pas sur ceux d'Espagne dans toutes les solennités publiques et particulières sans qu'on y ait jamais trouvé à redire4. « Iamais ambassadeur ne soustint avec tant de fermeté et honneur et la grandeur de son maistre, que celuy-là comme il l’avait faict à Venise, l’an mil cinq cens cinquante huict, où ce François, vraiment françois emporta la précédence sur dom Vargues, ambassadeur du roy d’Espagne ».
François de Noailles continua son ambassade en s'efforçant de maintenir l'influence française en Italie, et en mettant en garde sur les bruits de paix. « Je me tiens bien fier et bien glorieux de vous avoir adverty du retour de l'armée turquesque un moys entier pour le moins avant l'arrivée de Dolu en Constantinople, et sy fault que je vous die que je vous en escripvis il le fallut deviner, car je n'en eus jamais adviz de la court ny de Lyon »5 .
C'est avec douleur qu'il apprit la mort accidentelle d’Henri II6 en 1560 et resta à Venise jusqu'en 1561 où « les Roys ses maistres en furent forts satisfaicts, et le Vénitiens. Il en acquit un très grand honneur et amour ».
A son retour d'Italie, il passa une décennie à s'occuper des affaires de son diocèse, (le nouveau roi Charles IX l'ayant nommé conseiller d'Etat et membre du Conseil Privé comme son frère Gilles) menacé par les guerres de religion, où il consacra la plus grande partie de ses revenus et dont la présente édition propose de suivre ses actions au travers de sa correspondance.
« Sa conduite dans son premier voyage, sous le pontificat de Pie IV et la fermeté qu'il avait fait paraître pendant son ambassade à Venise l'avaient fait connaître pour un ministre intrépide, et incapable de se laisser gagner ni éblouir»7
Une telle réputation eut probablement beaucoup de poids dans sa nomination à Constantinople où il dut prendre son poste d'ambassadeur en juillet 1571. Les Vénitiens, à la veille d'être opprimés par les Turcs qui venaient de leur enlever l'île de Chypre et qui avaient gardé un souvenir très positif de cet « admirable négociateur », demandèrent même au roi français de le leur envoyer pour ménager la paix8. « Les Vénitiens prièrent le roi de France de moyenner la paix avec le grand seigneur où fut envoyé M. l’évêque de Dax, de la maison de Noailles en Limousin, fort grand et digne personnage de cette charge, les Vénitiens l’ayant élu et demandé au roi (…). Il [François de Noailles] obtint la paix qu’ils désiraient ».
Il entreprit donc un voyage long et dangereux, et dissimulé sous des habits, il passa par Venise où il fut retenu plus longtemps que prévu à cause de la bataille de Lépante entre la Sainte-Ligue et les Turcs le 7 octobre 1571. Le 5 janvier 1572 il était à Raguse et il arriva enfin dans la capitale de l'Empire Ottoman le 2 mars 1572.
Comme dans la cité des Doges, il ne tarda pas à faire preuve d'efficacité en obtenant rapidement la liberté des chrétiens captifs depuis la bataille de Lépante « A quoy, écrit-il à Charles IX, Votre Majesté cognoistra que ses bras se sont estenduz bien loing pour conserver beaucoup de pauvres chrestiens qui vous doibvent la vie et la robe »9. Ici, la métaphore des bras du roi de France qui s'étirent jusqu'en Turquie représente très bien la croyance selon laquelle le corps de l'ambassadeur est la continuité corporelle de son souverain, et que non seulement il doit agir en son nom et suivant des ordres, mais qu'il doit aussi aller jusqu'à imiter la gestuelle et les attitudes de son maître comme pour donner l'illusion à son interlocuteur qu'il se trouve en présence de son royal homologue.
Malgré la haine qu'il éprouvait envers les Turcs, l'évêque de Dax était partisan d'une alliance avec l'Empire Ottoman et le mémoire qu'il envoya à Charles IX montre parfaitement combien il sut faire la différence entre la raison d’État et les affaires personnelles. Dans ce « chef-d'oeuvre de ce genre »10 il rend compte de son traité avec la cour ottomane, y expose les considérations qui militent en faveur du maintient de l’alliance politique avec la Turquie, et insiste auprès du roi pour qu’il étende et favorise de plus en plus les relations commerciales entre la France et l’Orient.
Pendant son séjour dans le Levant, il favorisa la paix entre Venise et l'Empire Ottoman, signée le 7 mars 1573. A cette occasion, le président Hénault dit de lui qu'il était l'un des plus habiles négociateurs de France et que conclure la paix entre la Porte et Venise était sa mission première lors de son ambassade dans le Levant en 1572 d'où il partit en septembre 1572 avec un renom quasiment sans égal. Empruntant le même chemin par lequel il était arrivé, il se trouvait à Raguse lorsqu'eut lieu la Saint-Barthélémy. Par conséquent, pour effacer les « sinistres impressions qu'on s'efforcera de donner à cette Porte-là sur les nouveaulz mouvemens de la France »11, il décida contre toute attente de retourner à Constantinople. Il participa ainsi aux négociations pour l'élection du duc d'Anjou au trône de Pologne et obtint du Divan l'envoi d'une ambassade officielle à la Diète de Varsovie. Il fut tellement actif dans le succès de cette entreprise, que le Grand Vizir voulut par la suite que l'envoyé de Pologne, venu annoncer l'élection du candidat français à la cour Ottomane, allât chez François de Noailles pour le remercier de ses bons offices et de la protection qu'il avait procuré à la Pologne.
Parmi ses autres accomplissements en Orient, il sauva Ancône d'une entreprise des Turcs qui devaient s'en rendre maîtres avec la complicité du neveu du pape Pie V qui y commandait, obligea les républiques de Raguse, Gênes et d'autres États italiens à ne naviguer dans les mers du Levant que sous la bannière française dont il voulaient se soustraire et termina sa légation par un traité glorieux qui rendait la France maîtresse du commerce en Méditerranée. « Mon frère et moy, lui écrit Charles IX, avons tant de confiance en vous que nous vous en promettons, par vostre prudence et sage conduite avec le zèle et affection que vous avez à nostre service, l'issue et effect tel que nous le désirons »12.
Finalement de retour en France, ses affaires avec le Levant n'étaient pas pour autant terminées: Catherine de Médicis, qui cherchait avec son fils à maintenir de bonnes relations avec le Levant, demanda la réalisation de ce projet à François de Noailles, envoyé à Constantinople en 1578 en lui donnant la mission de connaître les intentions du grand vizir au sujet du royaume d'Alger, un temps convoité par la reine mère. Malgré l'engagement du roi de France dans la Ligue Chrétienne contre les Turcs, dans laquelle se trouvaient Venise et l'Espagne, il conclut la paix avec Sélim en huit jours seulement étant bien conscient qu'il était nécessaire de trouver des égards à l'égard des Turcs, des attitudes et des formules qui puissent les retenir dans l'alliance française.
De ses importantes et décisives expériences diplomatiques qui occupèrent plus de la moitié de sa vie, nous pourrons ainsi retenir que ce prélat possédait en un « si haut degré toutes les qualités requises et même bienséantes à un excellent ambassadeur, (…) et qu'aucun étranger ne les a égalé comme aucun français ne les a surpassés. »13.

Un homme d’Église

François de Noailles est nommé évêque de Dax en 1556 et malgré ses trois ambassades aux quatre coins de l'Europe, il n'oublia jamais les fidèles de son diocèse et demanda à plusieurs reprises au roi et à la reine mère la permission de rentrer chez lui pour s'occuper de son évêché qui était alors très menacé par les troubles des guerres civiles.
En effet, il savait que le « loup [était] entré dans son parc », que ce « ce loup [était] le plus pestillent qui soit en la Guyenne » et qu'on y préparait de grands « scandales et tumultes populaires »14.
A plusieurs reprises, il pressa son roi de hâter son retour, comme ce fut le cas en 1561, mais avec sa charge de conseiller d’État, il fut aussi très impliqué dans les affaires intérieures en étant souvent appelé à la Cour de France afin de prodiguer ses conseils pour apaiser la guerre civile. De ce fait, même lorsqu'il était en France, « Henri III [qui] cherchait des règles de conduite dans les conseils des hommes sages fit appeler par cet effet François de Noailles »15 . Ce dernier fit alors plusieurs aller-retours à Orléans en tant que « mandataire de cette princesse dont il devait rester jusqu'à la fin un des plus influents conseillers, il alla trouver à Orléans, le prince de Condé, et il ne réussit pas, malgré les plus habiles efforts, à empêcher que le chef ambitieux des protestants donnât bientôt le signal de ces affreuses guerres civiles qui, sous le nom de guerres de religion, devaient se prolonger, à travers d'indescriptibles désolations, jusqu'à la fin du XVIème siècle ».16 .Cependant, malgré l'engagement total de sa personne envers son roi, et comme il le rappelle souvent dans ses lettres, il ne fut jamais justement récompensé de tous ses services. A son retour, Catherine de Médicis « lui promit une pension de quatre mille livres qui, comme presque toutes les pensions d'alors, était destinée à prouver que promettre est un et tenir est autre»17. De son vivant et aujourd'hui encore, de nombreux exemples attestent de la haute considération qu'il était en droit d'attendre mais « le mérite de ce prélat connu par toute l'Europe, quoi qu'on y eût pas eu tous les égards qu'on lui avaient promis »18.
S'agissant du travail qu'il fournit dans son évêché, il obtint que les Huguenots ne pourront exercer leur ministère « en la ville d'Acqs ny es environs »19 et sur cent familles qui avaient embrassé la foi protestante, il n'en resta plus que douze après son intervention, si bien que partout, sur ses terres, il remit les hommes et les choses sous obéissance du roi et il conserva même la ville de Dax contre les pillages et les massacres répandus par Montgomery en 1569 en Guyenne.
En 1585, deux mois avant sa mort, il se rendit une dernière fois à la Cour de France à Paris donner ses ultimes conseils au roi Henri III qui ne savait quelles décisions prendre pour la situation dramatique dans laquelle il se trouvait, puis il s'éteignit à Bayonne le 19 septembre 1585 laissant derrière lui une réputation et une estime qui se sont malheureusement évanouies au fils des siècles et que nous proposons de faire découvrir aux lecteurs d'aujourd'hui.

Sa position face au protestantisme

Dans les lettres de François de Noailles que nous pouvons étudier et qui sont contemporaines à la forte pénétration de la Réforme protestante dans le royaume de France, nous constatons que ce prélat faisait preuve d'une tolérance plutôt moderne envers les Huguenots. En effet, au lieu de leur donner tous les torts et de les accuser de tous les maux dont souffre la France, il apparaît comme étant plus proche de la conception de la reine mère, Catherine de Médicis. Ce n'est donc pas un hasard si nous retrouvons dans sa correspondance un grand nombre de lettres en provenance et à destination de cette dernière et furent tous les deux suspectés à un moment donné de rapprochement vers la Réforme mais l'un comme l'autre restèrent toujours fidèles au catholicisme.
Catherine de Médicis, comme nous pouvons le comprendre dans ses lettres, recherchait une bonne entente avec les protestants tant elle était particulièrement consciente de la nécessité de ces bonnes relations pour la survie de la monarchie. En effet, les nombreux conflits provoqués par la guerre civile fragilisaient les ressources humaines et matérielles du royaume qui devenait alors toujours plus vulnérable face aux provocations de l'Empire Espagnol.
De la même façon, François de Noailles orientait toujours ses actions pour la protection de la population qui était placée sous la protection de son diocèse. Son attitude vis-à-vis des protestantisme était par conséquent caractérisée par une certaine tolérance car il avait compris que désormais, ses adeptes étaient trop nombreux, qu'il fallait agir avec eux et non contre eux, en somme, que l'époque était en pleine évolution et qu'il fallait avant toute chose, limiter les batailles et les massacres.
Toutefois, la tolérance dont il faisait preuve permettait aussi à ses convictions de perdurer et de toujours se conduire en bon serviteur de l’Église catholique. Nous ne pouvons douter de son orthodoxie et même lui, considère les Huguenots comme étant violents, non parce qu'ils avaient cette réputation, mais parce qu'il a vu les dévastations et les pillages dont ses ouailles ont pu être victimes.
François de Noailles apparaît alors comme l'un des premiers de son temps à nous dire qu'il ne faut pas nécessairement avoir peur ou éliminer tous ceux qui ne pensent pas comme nous. Cette ligne de conduite fut d'abord pratiquée par l'évêque d'Acqs lui-même lorsqu'il conseille au roi de France Charles IX une alliance avec l'Empire Ottoman pour le bien des rapports commerciaux qui, au XVIème siècle, florissaient en Méditerranée, alors qu'il avoue ne pas aimer voire détester les Turcs.

Bibliographie

  • Abbé Poeydavant, Histoire des troubles survenus en Béarn dans le XVIème siècle et la moitié du XVIIème, Tonnet, Pau 1820.
  • Abbé de Vertot, Ambassades de Messieurs de Noailles en Angleterre, Tome 1, Dessaint & Saillant, Leyde 1701.
  • Jacqueline Boucher, Noailles, famille de, in Histoire et dictionnaire des guerres de religion, p. 1155-1157.
  • Pierre de Brantome, Mémoires de M. Pierre de Bourdeille, Sg de Brantôme contenant les vies des hommes illustres et grands capitaines français de son temps, Tome 3, chez André Chevalier, Luxembourg 1735.
  • Jean-Baptiste Gabarra, Un évêque de Dax, François de Noailles, H. Labèque, Dax 1888.
  • Nicolae Iorga, « Henri de Valois, Roi de Pologne et l'influence de son passage sur le trône polonais », in Id., La France dans le Sud de l'Europe. Conférences en Sorbonne, Paris 1936.
  • Jean-Baptiste-René Robinet, Dictionnaire universel des sciences morale, économique, politique et diplomatique ou bibliothèque de l'homme-d'Etat et du citoyen, Tome 25, Londres, 1772, p. 614.
  • Jean Rousset, Le cérémonial diplomatique des cours de l'Europe ou collection des actes, mémoires et relations, tome II, Jansson, Amsterdam 1739.

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Article written by Delphine Vidal | Ereticopedia.org © 2013

et tamen e summo, quasi fulmen, deicit ictos
invidia inter dum contemptim in Tartara taetra
invidia quoniam ceu fulmine summa vaporant
plerumque et quae sunt aliis magis edita cumque

[Lucretius, "De rerum natura", lib. V]

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